La goutte, une forme d’arthrite douloureuse, peut être très douloureuses et frustrantes pour ceux qui en souffrent. Caractérisée par des crises soudaines de douleur articulaire intense, la goutte est souvent associée à des niveaux élevés d’acide urique dans le sang. Si vous êtes l’une des nombreuses personnes cherchant des moyens de soulager les symptômes de la goutte, la réponse pourrait bien se trouver dans votre assiette.
Le rôle de l’alimentation dans la gestion de la goutte est crucial, et adopter le bon régime peut faire toute la différence. En effet, un régime approprié peut s’avérer très efficace pour réduire les symptômes de la goutte et pourrait même la guérir définitivement.
Dans cet article, nous allons découvrir quels aliments favoriser et éviter en cas de goutte. Ensuite, nous allons comparer différents régimes avant de découvrir pourquoi le “régime anti-goutte” est considéré comme le plus efficace.
Quels sont les aliments à consommer en cas de goutte ?
Dans cette section, nous allons explorer les aliments qui peuvent contribuer à réduire ou aggraver les symptômes de la goutte.
Quelle eau boire quand on a la goutte ?
Il est crucial de maintenir une bonne hydratation lorsqu’on a la goutte pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’eau favorise l’élimination de l’acide urique du corps, réduisant ainsi la formation de cristaux responsables des crises de goutte. De plus, elle aide les reins à détoxifier les graisses et les protéines, essentielles dans les régimes riches en protéines. L’eau maintient également un pH corporel élevé, augmentant la solubilité de l’acide urique et favorisant sa dissolution et son élimination.
La perte de poids est un autre avantage d’une bonne hydratation, contribuant à brûler des calories et à réduire l’apport alimentaire. De plus, l’eau joue un rôle crucial dans la régulation de la tension artérielle en maintenant une circulation sanguine saine.
Selon une étude réalisée par la faculté de médecine de l’université de Boston, les personnes qui consomment plus de huit verres d’eau par jour ont connu une réduction de 48 % des crises de goutte par rapport à celles qui boivent un verre d’eau ou moins par jour.
En ce qui concerne le choix de l’eau, il est recommandé de privilégier celle avec un pH entre 7,5 et 8,5, une quantité significative de bicarbonate, et un faible résidu sec (quantité de minéraux).
Malgré le pH inférieur à 7 de l’eau de Vichy, sa forte teneur en bicarbonate peut rapidement alcaliniser le sang, aidant à éliminer rapidement les cristaux d’acide urique à court terme. Cependant, en raison de sa concentration minérale élevée, cette eauentraîner des problèmes rénaux et digestifs à long terme.
Par conséquent, les choix recommandés sont l’eau de Vittel et San Pellegrino en raison de leur pH de 7,6 avec une faible quantité de minéraux, réduisant ainsi le risque de problèmes à long terme. En cas de crise de goutte, l’eau de Vichy est conseillée en raison de sa richesse en bicarbonate qui favorise la dissolution rapide des cristaux d’urate.
Peut-on boire de l’alcool quand on a la goutte ?
L’alcool peut-il augmenter le risque de goutte ?
La réponse est OUI, d’après de nombreuses études, tous les types d’alcool semblent augmenter le risque de goutte ou de crise de goutte (même si certains sont plus à risque d’autres).
La consommation d’alcool a deux effets principaux sur le risque de goutte :
- Certains alcools (en particulier la bière) contiennent des purines, qui sont ensuite décomposées en acide urique.
- Toutes les boissons alcoolisées – y compris la bière, les spiritueux et le vin – ont un impact sur les processus rénaux en raison de la présence d’éthanol.
Comment la consommation d’alcool augmente le risque de goutte ?
La consommation d’éthanol peut augmenter le taux d’acide urique dans le sang à la fois en diminuant son excrétion par les reins et en augmentant sa production:
La réduction de l’excrétion rénale de l’acide urique peut survenir en raison de l’acidose lactique associée à une consommation excessive d’alcool.
De plus, le métabolisme de l’éthanol peut augmenter la production d’acide urique en accélérant la dégradation de l’adénosine triphosphate, une substance qui est impliquée dans la production de l’acide urique.
La teneur en purines des alcools
Touts les types d’alcool renferme une quantité réduite de purines. En effet, les effets nocifs de l’alcool ne sont pas vraiment liés à leur teneur en purines, mais plutôt à sa concentration en éthanol.
Toutefois les purines contenus dans la bière sont majoritairement constituées de guanosine, une purine hautement assimilable, ce qui augmente la production d’acide urique. La bière augmente donc le risque de goutte en réduisant l’élimination de l’acide urique par les reins et en favorisant sa production.
Quel alcool privilégier en cas de goutte ?
- Deux bières ou plus par jour multiplient par 2 le risque de goutte par rapport aux non-buveurs.
- Deux verres de spiritueux (tels que: absinthe, Pastis, anisé, Armagnac, Calvados, Cognac, eau-de-vie de fruit, genièvre, gentiane, liqueur et crème de fruit, rhum, vodka, whisky…) par jour multiplient par 1,6 le risque de goutte par rapport aux non-buveurs.
- Deux verres de vin par jour multiplient par 1,4 le risque de goutte. Tandis qu’un verre de vin par jour n’augmente pas le risque de goutte en raison de la quercétine contenu dans le raisin.
Des trois types d’alcool, le vin semble être le moins offensif. D’après les études, un verre de vin rouge par jour n’augmentera pas le risque de goutte.
Comment le risque de goutte évolue en fonction du nombre de verres d’alcool ?
Il s’agit de l’éthanol qui a un impact négatif sur la fonction rénale. Autrement dit plus vous ingérer d’éthanol dans le sang, plus vous êtes sujet à un risque de goutte.
Plusieurs études sur la consommation d’alcool et la goutte montrent que, plus la consommation d’alcool est importante, plus le risque de développer la goutte est élevé.
Par rapport aux personnes qui ne consommaient jamais ou rarement de l’alcool:
- Les petits buveurs (un verre ou moins par jour) présentaient un risque accru de goutte de 16 %
- Les buveurs modérés (deux verres par jour) présentaient un risque accru de goutte de 58 %
- Les gros buveurs (trois verres ou plus par jour) présentaient un risque accru de goutte de 264 %.
Quelles viandes pour la goutte ?
La consommation de viande peut influencer le taux d’acide urique dans le corps en raison de la présence de purines. Les viandes rouges et maigres ont une quantité similaire de purines (environ 150 mg/100 g pour les viandes autres que les organes), mais les viandes rouges, riches en acides gras saturés, augmentent davantage le risque de goutte en raison de leur capacité à provoquer l’inflammation.
Cependant, toutes les viandes contiennent des purines facilement absorbables par l’organisme. La viande de volaille est généralement préférable en raison de sa faible teneur en acides gras saturés.
Les viandes à privilégier:
Les viandes à privilégier sont donc celles de volaille (autres que les organes) tels que le poulet, la dinde, le lapin, l’oie et le canard (non engraissé).
Selon une étude, ces viandes n’ont pas été associées à une augmentation du risque de goutte ni à une diminution de son risque. Vous pouvez donc continuer à les consommer et profiter de leur bienfaits pour la santé tels que l’apport en protéines qui sont essentielles pour la croissance, la réparation des tissus, la formation d’enzymes et d’hormones, et le maintien de la masse musculaire.
Les viandes à limiter:
Les viandes à limiter comprennent certaines viandes de volaille comme le canard et l’oie engraissés, riches en lipides et acides gras saturés, ainsi que la plupart des viandes rouges qui ont une quantité modérée de purines mais une teneur assez élevée en acides gras saturés.
En effet, une étude a montré que la consommation de viandes rouges était associé à une augmentation du risque de goutte d’environ 29%.
Ces viandes sont donc à limiter ou même à éviter autant que possible.
Les viandes à éviter:
Enfin, les organes de viande, en particulier le foie, sont à éviter en raison de leur teneur élevée en purines (jusqu’à 320 mg/100 g pour le foie). De plus, les charcuteries, en particulier celles à base d’organes et à base de viandes rouges, sont à éviter en raison de leur teneur élevée en acides gras saturés qui provoque l’inflammation.
Les viandes industrielles, en particulier celles vendues en supermarché contenant des nitrites, sont également fortement déconseillées puisqu’ils contribuent fortement à l’inflammation et la formation de composés cancérigènes dans le corps.
En effet, une étude a montré que les viandes industrielles (transformées) augmentent l’inflammation de 38,3% par rapport à la viande fraîche retrouvée en boucherie.
Quels poissons pour la goutte ?
Les poissons et fruits de mer sont souvent riches en purines, ce qui peut contribuer à l’augmentation du taux d’acide urique. Cependant, certains poissons, tels que le saumon et les sardines, sont également riches en acides gras oméga-3, connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires.
Un étude a démontré que bien que ces poissons puissent temporairement élever le taux d’acide urique eà cause des purines, leur concentration élevée en acides gras oméga-3 pourrait réduire le risque de goutte à long terme.
La clé réside dans le choix de poissons à faible teneur en purines tout en assurant une quantité significative d’acides gras oméga-3. Par ailleurs, les résultats de cette étude nous démontre également que les crises sont davantage causées par l’inflammation que l’augmentation de l’acide urique.
Les poissons à privilégier
Si vous souffrez de la goutte, il est recommandé de privilégier les poissons à faible teneur en purines pour éviter les crises. Cela signifie qu’ils contiennent moins de 100 mg de purines totales pour 100 grammes de poisson.
Heureusement, il existe plusieurs options de poissons qui répondent à ces critères. Les poissons à chair blanche comme la baudroie, la coquille Saint-Jacques, l’éperlan, le merlan et le cabillaud sont de bonnes options à faible teneur en purine. La carpe, la langouste, le saumon et le tilapia ont une teneur légèrement plus élevée en purine, mais restent des bons choix.
En ajoutant ces poissons à votre alimentation, vous pouvez profiter de leurs bienfaits nutritionnels sans risquer d’aggraver votre condition.
Les poissons à consommer avec modération
Certains poissons et fruits de mer ont une teneur en purines modérée, comprise entre 100 et 200 mg pour 100 grammes, nécessitant une consommation modérée pour ceux souffrant de la goutte. Cela inclut des options telles que le saumon, le bar, la dorade rose, le crabe, le thon et la truite arc-en-ciel.
Bien que ces poissons ne contribuent pas à la goutte sur le long terme, il est important de limiter leur consommation et de les intégrer dans un régime alimentaire équilibré afin de réduire le risque de crise de goutte à court terme.
Les poissons à éviter
Les poissons à éviter sont ceux avec une teneur en purines supérieure à 200 mg pour 100 grammes, c’est généralement le cas des poissons séchés tels que les anchois, le bonite séché, les sardines demi-séchées, le maquereau gris demi-séché, la crevette Sakura séchée mais également les organes de poissons tels que la laitance de morue, la laitance de poisson-globe, le foie de lotte…
C’est le cas également de certains poissons frais tels que le poisson sabre cru, le hareng en conserve et la bonite.
On retrouve aussi la peau des poissons à couleur métalliques tels que la bonite à ventre rayé, le maquereau qui contiennent une grande quantité de purines (1175 mg/100 g pour la peau du maquereau).
Bien que ces poissons contiennent également un bonne quantité d’acides gras oméga-3, ils sont trop riches en purines et la consommation excessive de ces poissons peut donc augmenter les niveaux d’acide urique de manière significative et déclencher une “crise de goutte”.
Enfin, il est recommandé de ne pas consommer de poisson cru, car la teneur en purines des aliments diminue significativement lorsqu’ils sont cuits (d’environ 30 à 40 mg/100 g).
Les légumes sont-ils bons pour la goutte ?
OUI, il faut savoir que les légumes sont tous, sans exception, bons pour la goutte. En effet, des études ont montré que les légumes sont généralement pauvres en purines (moins de 100 mg/100 g), et que même les légumes riches en purines diminuent le risque de goutte.
Cela s’explique car les purines provenant des légumes ne s’assimilent pas de la même manière que ceux présents dans les protéines animales.
D’autres parts, les légumes contiennent beaucoup de nutriments bénéfiques pour la goutte tels que les polyphénols, la vitamine C, les fibres et folates…
Ces nutriments aident à réduire le risque de goutte en inhibant la production d’acide urique, en améliorant la flore intestinale et en réduisant l’inflammation.
Attention tout de même, certains légumes contiennent une quantité élevée de purines et même si ces légumes restent bénéfiques à long terme, ils peuvent tout de même provoquer une crise de goutte à court terme lorsqu’ils sont consommé en grande quantité.
Ces légumes sont donc à consommer avec modération :
Catégorie | Description des aliments | Teneur en purines(en mg/100 g) |
Légumes | Algues nori, séchées | 591,5 |
Légumes | Champignons, Lentin du chêne, séchés (shiitake) | 311,6 |
Légumineuses et produits à base de légumineuses | Tofu, séché-congelé (koyadofu) | 292,3 |
Légumes | Persil frais | 289,3 |
Légumes | Algues wakame, crues | 262,3 |
Les fruits sont-ils bons pour la goutte ?
Les fruits sont très recommandés dans un régime anti-goutte en raison de leur concentration en nutriments bénéfique pour notre santé. De plus, les fruits sont quasiment dépourvus de purines (moins de 5 mg/100 g), sont riches en minéraux et vitamines, contribuant au fonctionnement immunitaire.
Dans une étude, la consommation de 30 cerises par jour sur une période de 2 jours a été associée à une réduction de 35 % du risque de crise de goutte.
L’effet incroyable des cerises sur la goutte serait, grâce aux anthocyanes, des composés présents dans les cerises qui possèdent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
Cependant, le fructose dans les fruits peut contribuer à la production d’acide urique, d’où l’importance de privilégier ceux faibles en fructose.
Fruits à privilégier (faible fructose, bénéfiques pour la goutte):
- Groseille à maquereau (Amla)
- Baies d’acaï
- Cynorrhodon
- Cerises, canneberges, fraises, myrtilles, mûres…
- Avocat
- Citron
- Ananas
Fruits à consommer avec modération (modéré en fructose):
- Kiwi
- Marron Châtaigne
- Figue
- Pomme, poire
- Banane
- Litchi
- Raisins (rouges, verts)
- Mangue
- Grenade
- Fruit du jacquier
Fruits à limiter (élevé en fructose, consommer avec modération):
- Fruit du dragon rouge
- Cerise douce
- Prune, séchée
- Abricot sec
- Figue séchée
- Datte
- Raisin sec
- Dattes séchées
Le fructose peut augmenter le taux d’acide urique, donc une modération est essentielle, en particulier pour les fruits à teneur élevée en fructose.
Les produits laitiers sont-ils bons pour la goutte ?
Selon une étude, tous les produits laitiers diminuent légèrement le taux d’acide urique et le risque de goutte.
Une autre étude a montré que les produits laitiers peuvent réduire le risque de goutte de 44% !
Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils sont riches en probiotiques et contiennent des composants anti-inflammatoire capables d’inhiber la réaction d’inflammation suite à l’apparition des cristaux d’urate.
Toutefois, attention aux fromages trop riches en acide gras saturés tels que la raclette fondue car ils peuvent augmenter l’inflammation.
Les céréales sont-elles bonnes pour la goutte ?
Oui, les céréales sont bénéfiques pour la goutte, en particulier les céréales complètes comme le pain complet et le riz brun. Ces céréales sont riches en fibres, ce qui présente deux avantages : d’une part, une meilleure assimilation du glucose contenu dans ces céréales, et d’autre part, la promotion du développement de la flore intestinale.
Cependant, les céréales raffinées ou transformées, telles que la farine blanche, le riz blanc, le pain blanc, les pâtes traditionnelles, ainsi que de nombreux pains, céréales, biscuits, desserts et pâtisseries, contiennent une faible quantité de fibres et de nutriments. Cette caractéristique peut entraîner un pic d’insuline lors de leur consommation, favorisant ainsi l’hyperuricémie et la goutte.
Des études ont démontré que la consommation de céréales complètes contribue à la réduction du taux d’acide urique et diminue le risque de goutte, tandis que les céréales raffinées augmentent le risque de goutte.
Quelles boissons pour la goutte ?
Eau : L’eau est la meilleure boisson pour les personnes atteintes de la goutte. Elle aide à diluer l’acide urique dans le sang et favorise son excrétion par les reins. Il est recommandé de boire au moins huit verres d’eau par jour.
Lait : Le lait et les produits laitiers sont bénéfiques pour les personnes atteintes de la goutte en raison de leur effet probiotique. Les produits laitiers à faible teneur en matières grasses peuvent être inclus dans l’alimentation pour aider à réduire le risque de crises de goutte.
Café : Le café présente des avantages significatifs pour les personnes souffrant de la goutte en raison de sa richesse en antioxydants polyphénoliques et en caféine. Deux études approfondies ont révélé une réduction notable du risque de goutte chez les femmes (jusqu’à 63%) et les hommes (40%) qui consommaient des quantités plus importantes de café.
Le facteur clé dans l’impact positif du café sur la goutte semble être sa teneur en caféine, agissant comme un puissant inhibiteur de la xanthine oxydase, l’enzyme hépatique responsable de la production d’acide urique. Toutefois même le café décaféiné a diminué le risque de goutte, suggérant que d’autres composés tels que les acides chlorogéniques pourraient jouer un rôle en réduisant l’absorption du fer.
Malgré ses effets bénéfiques contre la goutte, la consommation quotidienne de café présente des inconvénients tels que l’acidité, une interférence potentielle avec l’absorption des nutriments et une irritation gastro-intestinale. Une recommandation prudente est de limiter la consommation de café à une tasse le matin.
Bien que la caféine soit un stimulant, contribuant à la déshydratation et affectant le sommeil, une consommation modérée et raisonnable de café est conseillée.
Thé : Une étude a montré que par rapport aux personnes qui ne buvaient ni thé ni café, celles qui consommaient plus de 6 tasses de thé étaient associées à un risque de goutte inférieur de 23 %. Le thé est une boisson qui contient des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Il peut donc contribuer à la gestion de l’inflammation liée à la goutte (en particulier le thé noir).
Jus de cerise : Certains chercheurs suggèrent que le jus de cerise, en particulier le jus de cerise acidulée peut aider à réduire les niveaux d’acide urique et à prévenir les crises de goutte. Dans une étude, le concentré de jus de cerise à raison d’une cuillère à soupe deux fois par jour pendant 4 mois a réduit le nombre de poussées d’environ 5 à 1,5 sur une période de 4 mois.
Les boissons néfastes pour la goutte :
- L’alcool : L’alcool, en particulier la bière et les spiritueux, est associé à une augmentation des niveaux d’acide urique. Il est recommandé de limiter ou d’éviter complètement la consommation d’alcool pour réduire le risque de crises de goutte.
- Les boissons sucrées : Les boissons sucrées, telles que les sodas et les jus de fruits sucrés, peuvent contribuer à augmenter les niveaux d’acide urique et le risque de goutte en raison de la grande concentration de sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS) qu’ils contiennent. Ce type de fructose serait d’ailleurs un des plus dangereux puisqu’il s’absorbe très rapidement dans le sang. (IG très élevé). Une étude à montré que l’augmentation de la consommation de sodas sucrés a été associée à une augmentation du risque de goutte. Comparé à la consommation de moins d’un verre par mois, le risque de goutte était 1,74 fois supérieur pour un verre par jour et 2,39 fois supérieur pour deux verres ou plus par jour.
Peut-on manger des sucreries (snack) quand on a la goutte ?
NON, toutes les sucreries sont mauvaises pour la goutte dès lors qu’elles contiennent du sucre simple. Cela inclut la grande majorité des sucreries tels que les gâteaux, les bonbons, les chips…
Il ne faut pas croire que les chips soient sains car ils ne « sont pas sucrés ». Ils contiennent en fait une grande quantité de glucides (composé majoritairement d’amidon) et d’acides gras saturés qui contibuent à l’augmentation du taux d’acide urique et à l’inflammation.
Comment repérer les mauvais aliments au supermarché ?
Certains types d’aliments sont généralement associés à un IG plus élevé. Par exemple, les produits transformés, les céréales raffinées, les biscuits et les bonbons ont tendance à avoir un IG plus élevé que les fruits, les légumes et les grains entiers.
Une astuce simple serait de regarder la teneur en glucides pour 100 g et la quantité de fibres. De manière générale, plus la teneur en glucides est faible, et plus la quantité de fibres est élevé, plus l’IG sera faible, et l’aliment sera donc sain pour votre santé. Si à l’inverse l’IG est élevé, alors il peut augmenter le risque de goutte.
Enfin, la quantité d’acides gras saturés est également une valeur à prendre en compte puisqu’elle contribue grandement à l’inflammation(la réaction provoquant les crises de goutte).
En bref, les 3 choses à regarder en priorités sur le packaging des aliments sont la quantité de glucides, de fibres et d’acides gras saturés.
Quelles sucreries peut-on consommer ?
Il existe des alternatives aux sucreries classiques trouvées en supermarché. Il s’agit des snacks protéinés. Ces produits sont faits à partir de protéines (majoritairement végétal) et contiennent peu de glucides et de sucres. Ils contiennent également une bonne quantité de fibres.
Ces produits ne sont pas spécialement bons pour la santé mais ils ne sont pas mauvais non plus. Si vous avez vraiment envie d’un snack, alors vous pouvez alors vous tourner vers ces produits qui sont tout de même beaucoup plus sain que la plupart des barres chocolatés retrouvé en supermarché.
Ces produits sont difficilement trouvables en supermarché, vous pouvez donc les commander en ligne en cliquant ici.
Poudre de cacao et chocolat noir – 70 % et plus
Nous savons que le sucre est mauvais pour la santé et que nous devrions en réduire la consommation, mais si vous avez envie de chocolat, l’option la moins choquante est de ne pas manger plus de 40 g de chocolat noir très pur et de très bonne qualité.
Le chocolat noir contient des éléments bénéfiques pour la santé, comme le resvératrol, un puissant antioxydant.
Toutefois, le chocolat doit être de la meilleure qualité possible afin de réduire les additifs, et il ne faut pas en consommer plus de 40 g par jour. Après tout, le sucre, c’est du sucre.
Les avantages des polyphénols du cacao ou du chocolat noir sont énumérés ci-dessous :
- Rétablissent la souplesse des artères
- Empêchent les globules blancs d’adhérer aux parois des vaisseaux sanguins
- Diminuent les LDL
- Augmentation des HDL
- Aide à réduire le poids
- Retarde le vieillissement prématuré grâce à sa teneur élevée en resvératrol
Vous pouvez donc consommer sans problème jusqu’à 40 g de chocolat noir par jour (70% de cacao ou plus).
Les aliments bons pour la goutte :
Voici un résumé des aliments à consommer sous forme de tableau:
Catégorie | Aliments à Consommer |
Eau | Tout type d’eau sauf l’eau du robinet. Privilégier l’eau de Vittel ou San Pellegrino et l’eau de Vichy en cas de crise. |
Probiotiques | Yogourt, Kéfir (lait fermenté), Choucroute, Tempeh, Kimchi, Miso, Kombucha. |
Légumes et prébiotiques | Racine de chicorée, Oignons, Topinambour, Ail, Blé, Orge, Poireaux, Artichaut, Brocolis et pousses de brocolis, Petits pois verts, Houmous (à base de pois chiches), Haricots rouges, Lentilles et haricots de Lima, Poivron, Chou frisé, Persil, Asperge. |
Fruits | Fruits pauvres en fructose et riches en polyphénols : toutes les baies, myrtilles, cerises acidulées, canneberges, fraises. Goyave, citron, ananas, banane. Noix, amandes, noisettes, noix de macadamia, pistaches, noix du Brésil (crues et non salées). |
Boissons | Café sans sucres ajoutés ou thé, Jus de cerises acidulées, Thé extrait de feuilles de mûrier blanc. Les boissons sans sucres et sans alcool. |
Sucreries | Poudre de cacao et chocolat noir – 70 % et plus, snacks protéinés faibles en glucides. |
Produits laitiers | Tous les produits laitiers, de préférence ceux faibles en matières grasses : yaourt grec, fromages comme mozzarella, ricotta, fromage cottage. |
Viandes | Viandes de volaille : Perdrix, Faisan, Lapin, Pintade, Dinde, Oie (non engraissée), Canard (non engraissé), Chapon, Veau, Coq, Poulet, Caille, Pigeon. Charcuterie faible en gras comme le jambon blanc de poulet. |
Poissons et fruits de mer | Poissons à chair blanche et sans la peau, Baudroie (chair uniquement), Coquille Saint-Jacques, Éperlan, Cabillaud, Carpe, Langouste, Saumon, Tilapia, Thon. |
Les aliments interdits pour la goutte :
Voici un résumé des aliments à éviter sous forme de tableau:
Catégorie | Aliments à Éviter |
Alcool | Tous types d’alcool, en particulier la bière. Un seul verre de vin rouge par jour est acceptable. |
Poissons et fruits de mer | Peau de poisson métallique, anchois, sardines, maquereau, laitance de poissons, poisson sabre, hareng. |
Viandes | Toutes les viandes industrielles, Les abats, en particulier le foie et les reins, la viande rouge et les charcuteries. |
Produits laitiers | Aucun. Limiter tout de même les fromages riches en acides gras saturés comme le fromage à raclette fondu. |
Légumes | Aucun. Toutefois certains individus peuvent être sensibles aux lectines : tomates, pommes de terre, haricots. |
Fruits | Fruits riches en fructose comme tous les fruits secs, dattes, figues. |
Boissons | Tous les sodas tels que le Coca Cola, Sprite. Jus de fruits à partir de fruits riches en fructose et sans pulpe de fruit. |
Sucreries | Toutes les sucreries, sauf ceux précédemment mentionnées |
Quel régime adopter contre la goutte ?
Maintenant que nous avons vu les aliments bons et mauvais pour la goutte, voyons ensemble quel type de régime il faudrait adopter pour la goutte. Pour cela, je vais vous parler des 2 régimes les plus couramment adopter pour traiter la goutte, puis nous verrons le meilleur régime pour la goutte aussi appelé “le régime anti-goutte”.
1) Le régime “pauvre en purines” traditionnel: Un mauvais régime pour la goutte…
Les régimes traditionnels recommandés pour traiter la goutte sont pauvres en purines. Les purines sont des composés qui lorsqu’ils sont absorbés dans le foie, vont produire de l’acide urique. L’idée des régimes “pauvres en purines” est simple: Le but est de réduire sa consommation d’aliments riches en purines afin de réduire la production d’acide urique dans notre corps. Si l’on ne produit pas l’acide urique de base, on ne risque pas d’en avoir trop, n’est-ce pas ?
Bien que cela puisse paraître une bonne idée, cela n’en est pas une du tout… Et cela pour 3 raisons:
1) La première raison est qu’en adoptant un régime pauvre en purines, vous allez inévitablement consommer moins de protéines, car les aliments riches en purines sont aussi ceux qui sont riches en protéines comme la viande, le poisson, les fruits de mer…
Ne plus manger de protéines N’EST PAS LA SOLUTION car votre corps a désespérément besoin de ces protéines…Vous avez besoin de protéines pour aider votre corps à réparer les cellules et à en fabriquer de nouvelles. Les protéines jouent également un rôles dans la production des hormones et des enzymes. Un manque de protéines dans son alimentation a même été associé à une dépression d’après certaines études scientifiques.
2) La seconde raison est que si vous consommez moins de protéines, vous allez forcément consommer plus de glucides et de gras. Pourquoi ? Parce que votre corps a besoin d’énergie pour fonctionner et il existe 3 types d’énergies: Les glucides, les protéines et le gras.
Pourquoi ce serait une mauvaise idée de consommer davantage de glucides et de gras ? Eh bien, saviez-vous que les glucides sont la cause n°1 de la résistance à l’insuline, de l’obésité et des maladies métaboliques tels que le diabète, l’acidose et… la GOUTTE!
3) Enfin, la troisième raison est que cela ne règle tout simplement pas le problème… Pourquoi ? Parce que dans plus de 90% des cas, l’excès d’acide urique n’est pas causé par une surproduction d’acide urique (liée à une surconsommation de purines). Cela est causé par un manque d’excrétion de cette acide urique! En d’autres termes, le corps n’arrive pas à se débarrasser de cet acide urique assez rapidement.
Donc vous comprenez bien que vous n’arriverez JAMAIS à guérir définitivement de la goutte si vous vous contentez de réduire votre consommation de purines…
Les études scientifiques suggèrent que l’adoption à long terme d’un régime pauvre en purine pour le traitement de la goutte n’est ni utile ni tenable pour les patients atteints de goutte et peut même avoir des conséquences cardiométaboliques très néfastes.
Il faut bien que vous comprenez que les purines ne sont pas le VRAI problème dans l’histoire, elles sont en fait même bonnes pour notre santé et jouent un rôle primordial dans la formation de l’ADN et des tissus musculaires.
Le VRAI problème dans l’histoire est que votre corps n’arrive plus à tolérer les purines issus de l’alimentation. Alors, non la solution n’est pas d’arrêter de manger des aliments contenant des purines!
2) Le régime cétogène (pauvres en glucides)
L’objectif du régime pauvres en glucides ou céto est de diminuer massivement l’apport en glucides afin de réduire le taux d’acide urique en favorisant la perte de poids.
En général, la plupart des adultes devraient viser un régime alimentaire composé de 45 à 65 % de glucides, de 10 à 35 % de protéines et de 20 à 35 % de lipides. Dans le régime faible en glucides, ce chiffre doit être ajusté à 10-20 % de glucides, 40-50 % de protéines et 30-40 % de lipides).
Mais qu’est-ce que les glucides au juste ?
Les glucides sont des macronutriments présents dans de nombreux aliments que nous consommons quotidiennement. Ils sont une source importante d’énergie pour le corps. Les glucides sont composés de sucres simples (comme le glucose et le fructose) et de glucides complexes (comme l’amidon). Lorsqu’ils sont digérés, les glucides se décomposent en glucose, qui est ensuite utilisé par les cellules comme carburant.
Pour suivre le régime faibles en glucides, il est nécessaire de réduire grandement les sources riches en glucides. Cela inclut toutes les céréales comme le pain, les pâtes, le riz. Certains fruits et légumes tels que les pommes de terre et les raisins. Et bien évidemment tous types de sucreries tels que les boissons gazeuses, bonbons, chocolats, pâtisseries…
À la place, il faudra privilégier les aliments riches en protéines et en graisses saines.
Le régime faibles en glucides est-il efficace contre la goutte ?
La réponse est OUI et NON.. En effet, une étude a montré que les participants qui suivaient ce régime pendant 6 mois ont diminué leur taux d’acide urique d’en moyenne 24 mg/L et diminué la fréquence des crises de goutte mensuelles de 2,1 à 0,6 (soit environ 3 fois moins de crises).
Ce n’est pas étonnant que ce régime soit efficace sur le long terme puisqu’il permet de réduire le groupe d’aliment principalement responsable du dysfonctionnement du microbiome, les glucides simples (en particulier le fructose).
Cependant, les chercheurs ont constaté que ce régime augmente grandement le taux d’acide urique et le risque de goutte lors du premier mois. En effet, étant donné que ce régime est particulièrement riche en protéines sans tenir compte de la teneur en purines des aliments, ce régime est alors riche en purines.
Bien que les purines ne soient pas le réel problème comme nous l’avons vu, cela n’empêche pas que les personnes atteintes de goutte n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour y faire face.
De plus ce régime présente d’autres désavantages :
- Augmentation des graisses saturées : Certains régimes faibles en glucides peuvent entraîner une consommation accrue de graisses saturées, avec des implications potentielles sur la santé cardiovasculaire.
- Pauvre en fibres alimentaires : Ce régime est pauvre en fibres puisqu’il vise à limiter la consommation de glucides, notamment des fruits, légumes et grains entiers qui sont les principales sources de fibres. Les fibres jouent un grand rôle dans le bon développement du microbiome intestinal. Une étude a d’ailleurs rapporté que la consommation de seulement 19 g de fibres pour 1000 kilocalories totales par jour pouvait réduire le risque d’hyperuricémie jusqu’à 55 % par rapport à ceux qui consommaient moins de la moitié de cette quantité de fibres.
- Risques d’Effets Secondaires à Court Terme : Possibilité de ressentir fatigue, irritabilité ou constipation initialement, bien que ces effets aient tendance à diminuer avec le temps.
- Risques à long terme: Bien que ce régime soit plutôt bénéfique sur une période de six mois à un an, des études ont montré que ce type de régime augmente le risque de maladie cardiovasculaire d’environ 50% après une période d’un an.
- Pas facile à suivre : L’absence complète de glucides rend ce régime particulièrement difficile à tenir et peut poser des défis à long terme.
Je ne recommande pas ce régime car les risques sont trop élevés, l’absence de fibres dans votre alimentation n’est également pas une bonne idée car le corps en a besoin pour le bon développement du microbiome. Enfin, il y a également trop de restrictions ce qui le rend difficilement tenable sur le long terme.
3) Le régime anti-goutte
Le régime anti-goutte, plutôt similaire au régime méditerranéen, privilégie une composition équilibrée :
- Graisses : 35 % à 40 %
- Glucides : 50 %
- Protéines : 15 % à 20 %
L’apport en glucides est plutôt élevé mais ce régime privilégie les glucides complexes par rapport aux simples, favorisant ainsi une meilleure santé intestinale, une meilleure sensibilité à l’insuline, une perte de poids et une réduction du taux d’acide urique.
En effet, les glucides complexes tels que le pain complet, le riz brun… sont riches en fibres et soutiennent une meilleure santé intestinale. Les études ont d’ailleurs montré que les céréales complètes réduisent le risque de goutte à long terme.
En plus de cela, contrairement au régime méditerranéen, le régime anti-goutte va prendre en compte la teneur en purines, en fructose et les nutriments bénéfiques des aliments pour réduire le risque de goutte.
Le régime anti-goutte vise à guérir progressivement la goutte en:
- Consommant des glucides complexes à la place de glucides simples
- Consommant moins de 400 mg de purines par jour en privilégiant les aliments pauvres en purines
- Consommant des aliments probiotiques et prébiotiques
Ce régime est particulièrement efficace à long terme contre la goutte puisqu’il permet de rééquilibrer le microbiome et réduire l’inflammation. Une étude a montré que ce régime permet de réduire le taux d’acide urique d’environ 20 mg/L et de subir environ 3 fois moins de crises après seulement 6 mois.
Les résultats sont similaires à ceux du régime céto mais le régime anti-goutte comporte peu de risques de subir une crise de goutte en raison de la faible teneur en purines des aliments, de la quantité modérée de protéines (15 à 20%) et de la réduction des glucides simples, notamment le fructose.
En effet, saviez-vous que les sardines contiennent 345 mg de purines pour 100 g, tandis que le cabillaud n’en contient que 98 mg pour 100 g ? Et que les dattes contiennent 31 g/100 g de fructose tandis que les cerises n’en contiennent que 4,6 g/100 g ?
C’est précisément en suivant ce principe que vous allez pouvoir consommer des aliments riches en protéines et en glucides sans augmenter le risque de goutte. (Grâce aux données de notre tableau issus d’études scientifiques qui recense la teneur en purines et en fructose de plus de 400 aliments).
Facile à suivre, le régime anti-goutte est un régime équilibré qui vise à guérir définitivement la goutte de manière sûre, progressive et appréciable tout en améliorant votre santé globale.
Étant donné que ce régime est équilibré et très sain pour la santé, il ne pose aucun problème sur le long terme (plus d’un an), et vous pouvez donc le prolonger autant de temps que vous le souhaitez.
Voici une pyramide pour vous aider à visualiser les aliments à privilégier et ceux à éviter dans ce régime:
Comparaison des régimes pour la goutte
Voici un graphique montrant l’évolution du taux d’acide urique au cours du temps pour chaque régime (réalisé à partir des données d’une étude) :
Et voici maintenant un tableau récapitulatif des avantages et inconvénients de chaque régime pour la goutte :
Critères | Régime Pauvre en Purines | Régime Keto | Régime Anti-Goutte |
Objectif principal | Réduction de la consommation de purines | Réduction significative des glucides | Réduction du taux d’acide urique et du risque de goutte |
Composition des macronutriments | 25-40% graisses, 60% glucides, 10% protéines | 10-20% glucides, 40-50% protéines, 30-40% lipides | 35-40% graisses, 40% glucides, 15-20% protéines |
Avantages | Peu de protéines donc peu de purines | Perte de poids rapide | Perte de poids progressive |
Pas de risque de crises de goutte à court terme | Amélioration de la sensibilité à l’insuline | Réduction du taux d’acide urique sur le long terme | |
Riches en fibres | Réduction de l’acide urique sur le long terme | Composition équilibrée (Ratio Protéines, gras et glucides) | |
Soutien le microbiome intestinale avec des aliments riches en probiotiques et en fibres | |||
Faible risque de crises de goutte à court terme | |||
Facile à suivre | |||
Inconvénients | Apport en protéines trop faible | Augmentation du risque de goutte à court terme | Restreint certains aliments |
Augmentation de la consommation de glucides et gras | Augmentation des graisses saturées | Un plan alimentaire est nécessaire pour suivre ce régime | |
Peu durable, pas facile à suivre et non utile à long terme | Manque de fibres | ||
Risques d’effets secondaires initiaux | |||
Complexité et durabilité |
Le régime anti-goutte est donc clairement le régime le plus sûr, le plus efficace et naturelle pour réduire les symptômes de la goutte et même de la guérir définitivement.
Comment suivre le régime anti-goutte ?
J’ai créé un livre appelé “Le régime anti-goutte pour guérir définitivement de la goutte”. Dans ce livre vous allez pouvoir suivre efficacement le régime anti-goutte grâce à un plan alimentaire pour la semaine ainsi qu’une liste de courses et des recettes pour suivre les menus mentionnés dans le plan.
En plus de cela, vous allez pouvoir déterminer exactement quels sont les aliments qui provoquent la goutte et ceux qui la guérissent. Que ce soit la viande, les légumes, les poissons, l’alcool…
Mais ce livre ne s’arrête pas là, il vous montrera:
- Comment soulager une crise de goutte sans médicaments en seulement 2h à 4h.
- Comment contrôler votre taux d’acide urique
- Les médicaments qui provoquent la goutte
- L’impact du jeûne, du stress et des activités physiques sur la goutte
- Un supplément probiotique spécifique capable de réduire le risque de goutte de 300% en 6 mois.
- Un plan étape par étape pour dire adieu à la goutte.
Et bien plus encore…
Pour le commander, vous pouvez simplement cliquer ici.
Combien de temps faut-il suivre ce régime pour guérir complètement ?
Il est recommandé de suivre ce régime pendant au moins 6 mois, avec la suggestion de le maintenir jusqu’à ce que le taux d’acide urique atteigne un niveau inférieur à 60 mg/L et qu’aucune crise ne soit survenue pendant une période d’au moins 6 mois.
À ce stade, vous pourrez progressivement réintroduire davantage d’aliments riches en purines, car votre organisme sera désormais en mesure de les tolérer. Vous pourrez également stopper la prise de médicaments et/ou de suppléments.
Cependant, il sera toujours recommandé de restreindre ou d’éviter les aliments riches en sucres simples tels que les gâteaux et les bonbons. Une consommation modérée peut être envisagée, mais une surconsommation pourrait potentiellement déclencher à nouveau des crises de goutte.
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