Qu’est-ce que la goutte ?(symptômes, causes, traitements…)

Plus les facteurs de risque suivants sont nombreux (par ordre d’importance), plus le risque de développer la goutte est élevé.

1. Hyperuricémie   – Des niveaux élevés d’acide urique, supérieurs à 6,8 mg / dL, peuvent entraîner des crises de goutte. Le meilleur niveau d’acide urique pour une personne souffrant de goutte est inférieur à 6,0 mg/dL, quel que soit son âge ou son sexe.
2. Antécédents familiaux / Génétique   – 1/4 des personnes atteintes de goutte a des antécédents familiaux de la maladie, mais moins de la moitié des personnes atteintes de la maladie savent qu’elle peut être héréditaire.
3. Obésité   – Seul un français sur 10 sait que l’obésité peut contribuer à un risque accru de goutte. Une personne ayant un indice de masse corporelle (IMC) de 30 ou plus est considérée comme obèse.
4. Autres problèmes de santé   – La goutte est associée à d’autres problèmes de santé, notamment l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques et certaines maladies du sang (comme le lymphome, la leucémie et l’anémie hémolytique), le diabète et les maladies/insuffisance rénales. La goutte peut aussi être favorisée en cas de renouvellement accéléré des cellules comme par exemple, en cas de cancer du sang ou de psoriasis. Il est important de recevoir un diagnostic rapide et un traitement continu pour gérer ces conditions. 
5. Alimentation   – De nombreux aliments peuvent augmenter le taux d’acide urique dans le sang. Les principaux sont la bière, le bœuf, le porc, les crustacés et les aliments ou boissons sucrés avec du sirop de maïs à haute teneur en fructose (qui fait monter l’acide urique). Le sirop de maïs à haute teneur en fructose se trouve également dans les boissons gazeuses et les jus sucrés; certaines céréales et pâtisseries; la crème glacée et les bonbons; les aliments transformés dans les restaurants de restauration rapide. Chez certaines personnes atteintes de goutte, la consommation de ces aliments peut déclencher des crises de goutte.

• Âge   – La goutte peut survenir chez les hommes entre 30 et 50 ans et chez les femmes entre 60 et 70 ans.
• Sexe   – La goutte touche plus souvent les hommes que les femmes, bien que, une fois que les femmes sont ménopausées, leurs taux de goutte augmentent presque (mais pas tout à fait) au même niveau que les hommes.
• Origine ethnique   – Certains groupes ethniques sont plus susceptibles d’avoir la goutte que d’autres. Ceci est génétique et varie selon l’origine ethnique et d’autres risques pour la santé. Par exemple, les Hispaniques et les Afro-Américains sont plus susceptibles de souffrir d’obésité, qui a été liée à la goutte. En France, les personnes d’origine méditerranéenne ont également été identifiées comme étant plus susceptibles de souffrir de cette maladie, probablement en raison de leur régime alimentaire riche en purines.
• Blessure articulaire   – Les personnes dont les articulations ont déjà été endommagées sont plus susceptibles d’être les sites d’attaques de goutte.
• Médicaments   – L’utilisation de certains médicaments, en particulier les diurétiques, les comprimés de rétention d’eau, certains médicaments anti-rejets utilisés chez les patients transplantés, ainsi que d’autres médicaments (thiazidiques, la ciclosporine, la pyrazinamide, l’éthambutol et l’acide nicotinique) peut augmenter les niveaux d’acide urique dans le sang.

D’autres facteurs de risque inclut :

• Radiothérapie  -Elle peut augmenter le risque de crise de goutte en raison de l’effet catabolique qu’elle peut avoir sur les tissus corporels. Lorsque les cellules sont détruites par la radiothérapie, elles libèrent des purines qui peuvent être converties en acide urique.

• Chimiothérapie  -La chimiothérapie peut augmenter le risque de crise de goutte en raison de la libération de l’acide urique dans le sang, qui peut se produire lorsque les cellules cancéreuses sont détruites.
• Situations particulières (jeûne ou effort musculaire)  –Pendant le jeûne ou un effort musculaire, surtout, s’il est intense et non-progressif, nous remarquons une augmentation soudaine de l’acide urique. Cela est normal, car le corps utilise d’autres réserves pour produire de l’énergie, notamment en décomposant les protéines/acides aminés et les graisses stockées. L’acide urique est alors produit par ce processus de dégradation appelé catabolisme. 
  Toutefois, le taux d’acide urique revient progressivement à la normale après une période d’adaptation.

La goutte peut-elle causer d’autres problème de santé ?

La goutte n’est pas la seule complication que vous risquez d’avoir si elle reste intraitée, elle peut en effet déboucher sur d’autres problèmes de santé parfois même plus graves:

• Maladies cardiaques – Un excès d’acide urique est un facteur de risque connu pour l’hypertension et les maladies cardiaques. De nombreuses études épidémiologiques montrent un lien entre l’acide urique et les maladies coronariennes, y compris les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. Non traitée, la goutte peut être très dangereuse, de nouvelles recherches montrant que la goutte double le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral.
• Maladie rénale – les personnes atteintes de goutte sont plus susceptibles de souffrir d’une maladie rénale. De même, les personnes souffrant d’une maladie rénale sont plus susceptibles de souffrir de goutte et d’un taux élevé d’acide urique.
• Dépôts continus de cristaux d’urate – À ce stade, connu sous le nom de goutte intercritique, une personne se trouve entre deux crises de goutte et ne présente aucun symptôme, les articulations fonctionnant normalement. Cependant, les niveaux élevés d’acide urique continuent de s’accumuler, entraînant des crises de goutte supplémentaires et plus douloureuses qu’auparavant, à moins que l’acide urique ne soit abaissé à 6,0 mg/dL ou moins, selon les recommandations du médecin. Ces crises peuvent également durer deux fois plus longtemps (une à deux semaines) et être deux fois plus fréquentes (tous les quatre à six mois).
• Plaintes articulaires chroniques et persistantes et déformations – Après des années de goutte précoce non traitée ou insuffisamment traitée, la maladie peut évoluer vers un stade caractérisé par des plaintes articulaires chroniques et persistantes et des déformations, ainsi que par l’apparition de tophi, ou masses de cristaux d’acide urique sous la peau et autour des articulations. Les tophi traversent la peau et se présentent sous la forme de nodules crayeux blancs ou blanc jaunâtre.
• Amputations des doigts ou des orteils – Chez 10 à 15 % des patients, les tophi sont graves et défigurants. Certains patients ont besoin de chaussures spécialisées. Dans les cas extrêmes, les patients ont dû être amputés d’un doigt ou d’un orteil.
• Baisse de la qualité de vie – Une baisse de la qualité de vie est signalée lorsque la goutte n’est pas contrôlée. La goutte n’est pas seulement un fardeau physique pour le corps, mais aussi un fardeau mental.

Comment la goutte est-elle diagnostiquée ?

Bien que la goutte soit une affection qui dure toute la vie, elle peut être gérée, voire complètement maîtrisée, en suivant un plan de traitement approprié qui associe les bons médicaments à des changements de régime et de mode de vie. La goutte étant associée à d’autres problèmes de santé graves, un diagnostic précis et une prise en charge continue sont essentiels.

Un examen physique effectué dès l’apparition des premiers signes de goutte aidera votre médecin à diagnostiquer la goutte. Un diagnostic précoce de la goutte vous aidera à prévenir les crises de goutte et à éviter les douleurs à long terme liées à la goutte.

Lors de l’examen, le médecin peut suspecter la présence de goutte. Un scanner, une échographie, une IRM ou une aspiration du liquide articulaire synovial seront effectués pour rechercher des cristaux qui sont la preuve positive d’un diagnostic de goutte. Une prise de sang sera probablement effectuée pour vérifier le taux d’acide urique sérique (AUS).

Bien qu’une analyse sanguine ne permette pas de poser un diagnostic définitif de goutte, elle aide le médecin à comprendre s’il s’agit d’un diagnostic potentiel.

Les patients doivent fournir au médecin un historique complet de leur état de santé, en répondant entres autres à ces questions:

1. Avez-vous déjà eu une expérience de ce type ?
2. A-t-on diagnostiqué chez vous une hyperuricémie (taux d’acide urique supérieur à 6,8 mg/dl) ?
3. Un membre de votre famille a-t-il été diagnostiqué comme souffrant de goutte ou d’hyperuricémie ?
4. Souffrez-vous de diabète, d’une maladie rénale, d’hypertension ou d’une maladie cardiaque ?
5. Avez-vous subi récemment une blessure aux articulations ?
6. Consommez-vous beaucoup de sucre dans votre alimentation ?
7. Si vous êtes une femme, avez-vous été ménopausée ?

Traitement et prévention de la goutte

Pour traiter efficacement la goutte, et potentiellement la guérir définitivement, il est essentielle de se focaliser sur la diminution du taux d’acide urique et non la prise d’anti-inflammatoires pour soulager la douleur, puisque même si les antidouleurs vous permet de soulager une crise, ils ne traitent pas pour autant la cause principale de la maladie et peuvent même provoquer des séquelles à long terme.

L’objectif est donc de réduire votre taux d’acide urique à 6,0 mg/dL ou moins dans le cas de l’homme ou la femme.

Toutes les personnes souffrant d’hyperuricémie ne développeront pas la goutte, mais une fois qu’elle est apparue, elle est susceptible de réapparaître si elle n’est pas traitée par des médicaments visant à abaisser le taux d’acide urique. Les médicaments visant à abaisser le taux d’acide urique et certains changements dans votre alimentation et vos habitudes d’exercice peuvent réduire la quantité d’acide urique que vous avez et passez en dessous des 6,0mg/dL (ou 360 umol/L).

Malgré la gravité de la goutte, seuls 10 % des malades bénéficient d’un traitement continu et nécessaire.

Comme beaucoup d’autres médicaments contre la tension artérielle ou l’hypercholestérolémie, les médicaments antiuriques qui abaissent le taux d’acide urique dans le sang tels que l’Allopurinol sont destinés à être pris quotidiennement à vie. Ils ne doivent pas être interrompus, même lorsque la crise de goutte est terminée, car ils aideront à réduire les crises de goutte à l’avenir.

Même si votre état de santé semble être revenu à la normale, la cause sous-jacente de la maladie – l’élévation de l’acide urique sérique – doit être contrôlée.

Certains médicaments contre la douleur et l’inflammation peuvent être stoppés, selon les instructions, une fois que la douleur et l’inflammation se sont atténuées, mais le traitement visant à réduire le taux d’acide urique doit être poursuivi à vie.

Le traitement de la maladie peut être catégorisé en 4 phases:

• La prise de médicaments antiuriques (baisser le taux d’acide urique) et anti-inflammatoires si nécessaire pour soulager la douleur
• L’adoption d’un bon régime alimentaire
• La pratique d’activités physiques modérés
• Les traitements naturels (aussi appelé remèdes de grand-mère)

Les médicaments pour abaisser le taux d’acide urique

• Allopurinol   – Il s’agit d’une prescription orale qui aide à réduire les taux d’acide urique. Ce médicament est également connu sous les noms de marque Lopurin® et Zyloprim®. Lorsque vous commencerez à prendre ce médicament, votre médecin augmentera probablement progressivement la posologie jusqu’à une dose standard sur ordonnance.
• Febuxostat   – Il s’agit d’un autre traitement hypouricémiant qui peut être prescrit sous le nom de marque Uloric®. Ce médicament est pris par voie orale et diminue la production d’acide urique par l’organisme. Il peut être pris par les personnes atteintes d’une maladie rénale ou hépatique légère à modérée.

Certains effets secondaires potentiels généraux de l’allopurinol sont des changements de goût, de la diarrhée, une indigestion et des douleurs ou des crampes d’estomac. Pour le fébuxostat, certains effets secondaires mineurs sont des modifications de l’appétit, de la constipation ou de la diarrhée, des nausées, des bouffées de chaleur au visage ou à la peau, des maux d’estomac ou des douleurs. Il est important que s’ils persistent ou s’il y a des questions, appelez un médecin.

Bien que seulement 1 cas sur 1 000 patients, il existe une réaction d’hypersensibilité plus sévère à l’allopurinol, avec de la fièvre ou une éruption cutanée qui peut recouvrir le corps et une détérioration de la fonction hépatique et rénale. Les populations de patients à risque (Chinois Han, Asiatiques du Sud-Est et Coréens atteints d’une maladie rénale) peuvent être dépistées pour un marqueur génétique (HLA-B5801) qui peut prédire cette réaction. Pour atténuer cette hypersensibilité, les médecins commenceront un patient avec une faible dose avec un plan progressif jusqu’à la dose optimale de médicament.

Il existe plusieurs options pour maîtriser la douleur. Par voie orale, ils sont généralement pris pendant la durée de la crise de goutte. Il est important de prendre les médicaments prescrits pour éliminer l’inflammation. Si vous ressentez des maux d’estomac lors de la prise de médicaments, votre médecin ou une infirmière praticienne vous guidera pour prendre vos médicaments avec de la nourriture ou pour passer à un autre médicament.

Les médicaments prescrits contre la douleur et l’inflammation (antidouleurs)

• Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) – Plusieurs d’entre eux, comme Advil®, Aleve® et Motrin®, sont disponibles en vente libre. Votre médecin peut également vous prescrire une dose sur ordonnance. D’autres AINS de marque comprennent Celebrex®, Indocin®, Naprosyn® et Tivorbex®.
• Glucocorticostéroïdes – La cortisone peut être prise par voie orale ou injectée et supprime rapidement l’inflammation d’une crise de goutte aiguë. Elle peut être prescrite sous les noms de marque Deltasone® (prednisone), Kenalog®-40 ou Medrol®.
• Colchicine – Ce médicament est généralement plus efficace lorsqu’il est pris dans les 12 premières heures d’une crise aiguë ; cependant, d’autres médicaments peuvent être nécessaires pour traiter la douleur. Un schéma posologique courant consiste à prendre deux comprimés de 1,2 mg en une seule fois, puis un troisième comprimé une heure plus tard, suivi d’un comprimé 2 à 3 fois par jour au cours de la semaine suivante. Les patients peuvent présenter des effets secondaires tels que des nausées, des vomissements, des crampes abdominales ou des diarrhées. Les noms de marque comprennent Colcrys® et Mitigare®.

Il est important de noter que les crises de goutte surviennent souvent lorsqu’un patient commence à prendre des médicaments pour réduire le taux d’acide urique. Les patients peuvent aider à prévenir les crises lorsqu’ils commencent à prendre ces médicaments en prenant également de la colchicine ou des AINS à faible dose. Souvent, les médecins conseillent aux patients de continuer à prendre de la colchicine à faible dose, à titre préventif, en même temps que le médicament réduisant le taux d’acide urique, pendant au moins six mois.

Si vous prenez un médicament hypoglycémiant, votre médecin doit augmenter progressivement la dose et contrôler régulièrement votre taux d’acide urique dans le sang. Une fois que votre taux d’acide urique atteint ou tombe en dessous d’un niveau sain de 6,0 mg/dL, les cristaux ont tendance à se dissoudre et de nouveaux dépôts de cristaux peuvent être évités.

Les traitements conventionnels pour la goutte chronique

En cas de tophi sévère limitant la qualité de vie du patient, les médecins peuvent choisir de prescrire de la pegloticase, également connue sous le nom de Krystexxa®, administrée par perfusion intraveineuse toutes les deux semaines pour dissoudre de manière plus agressive les cristaux de goutte.

Plusieurs spécialistes de la goutte pratiquent les perfusions dans leur cabinet, où les patients sont suivis tout au long du traitement, qui dure de deux à quatre heures, y compris la prise de médicaments avant la perfusion et la surveillance après la perfusion.

Cette méthode plus agressive de traitement de la goutte est utilisée sans autre traitement médicamenteux et peut réduire les niveaux d’acide urique de manière significative et rapide et éliminer les tophi, souvent en l’espace de huit à neuf mois.

Certains effets secondaires de la pegloticase sont des douleurs musculaires, des nausées, des vomissements et des maux d’estomac – qui doivent être examinés par un médecin s’ils persistent ou s’ils sont gênants.

Dans d’autres cas avancés, une combinaison de médicaments est utilisée : allopurinol, febuxostat, lesinurad et probénécide. En cas de tophi sévères, ces médicaments mettront probablement plus de temps à être éliminés car il faut plus de temps pour réduire les niveaux d’acide urique.

Adopter un bon régime alimentaire 

La prévention de la goutte passe par la réduction de la charge d’urate dans l’organisme. En réduisant le niveau d’acide urique dans votre corps, vous pouvez freiner l’accumulation de cristaux d’urates autour de vos articulations et gérer ainsi les crises douloureuses.

Si le meilleur moyen d’y parvenir est de suivre un traitement médical visant à réduire le taux d’acide urique, des modifications du régime alimentaire et du mode de vie peuvent également s’avérer utiles en s’attaquant à certains facteurs de risque de la goutte.

Au mieux,  une alimentation saine peut réduire votre taux d’acide urique de 1,0 mg/dL ; toutefois, une alimentation saine peut aider à l’obésité – un facteur de risque qui laisse une personne trois fois plus susceptible de développer la goutte.

Les changements alimentaires peuvent également vous aider à reconnaître les aliments qui provoquent des crises et à les éviter. En tant que tel, le maintien d’un poids santé et le maintien de bonnes habitudes alimentaires devraient être un objectif parallèle à la thérapie de réduction de l’acide urique.

Les aliments à éviter

Aucun aliment ni aucune boisson ne « cause » la goutte, mais une consommation excessive des aliments riches en purines, en fructose et en “mauvais gras”(Acides gras saturé et acides gras trans) peut provoquer des crises douloureuses. Cela comprend des aliments tels que :

• La viande rouge et les organes de viande
• Charcuterie
• Alcool en particulier la bière
• Fruits de mer
• Les sucreries et boissons sucrées
• Les aliments transformés (industriels)

Les aliments à privilégier

Il est recommandé qu’un régime alimentaire se compose d’aliments à faible teneur en purine si vous avez la goutte. Le régime DASH et le régime méditerranéen sont de bons modèles à suivre pour essayer de manger plus sainement. Les aliments à considérer comme faisant partie de votre alimentation comprennent : 

• Les protéines maigres comme le poisson et la viande de volaille (poulet, dinde…) sont acceptable avec modération (environ 100 à 200 grammes par jour).
• Produits laitiers faible en gras
• Fruits frais
• Noix, beurre de noix et céréales saines
• Légumes : heureusement, il existe une grande variété de légumes parmi lesquels choisir pour une alimentation saine.

Veillez également à bien vous hydrater pour faciliter l’excrétion de l’acide urique par les urines. Les recherches montrent aussi que boire suffisamment d’eau peut protéger contre les calculs rénaux et la constipation, deux affections qui peuvent être affectées par la goutte.

La pratique d’activités physiques modérés

L’exercice physique régulier est une méthode utile pour maintenir votre corps en bonne santé ce qui va aider indirectement à abaisser le taux d’acide urique et diminuer le risque de goutte. En effet, la marche modéré par exemple, peut entre autres:

1. Améliorer votre condition physique : la marche régulière peut améliorer la santé cardiovasculaire, renforcer les muscles et les os, et améliorer la flexibilité.

2. Réduire le risque de maladies chroniques : la marche peut réduire le risque de développer des maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardiaques et certains types de cancer.

3. Favoriser la perte de poids : la marche peut aider à brûler des calories et à maintenir un poids santé, ce qui va indirectement diminuer le risque de goutte.

4. Réduire le stress : la marche peut aider à réduire le stress et à améliorer l’humeur en libérant des endorphines, qui sont des hormones du bien-être.

5. Améliorer la qualité du sommeil : la marche peut aider à améliorer la qualité du sommeil en régulant les cycles de sommeil.

Les CDC(Centres de contrôle et de prévention des maladies) recommandent aux adultes de pratiquer des activités physiques d’intensité modérée pendant au moins 30 minutes la plupart des jours de la semaine.

Les traitements naturels

Il existe plusieurs remèdes de grand-mère pour soulager les symptômes de la goutte, voici deux d’entre eux qui sont souvent cités comme étant les plus efficaces, et peuvent potentiellement (avec l’adoption d’une bonne alimentation) soulager une crise de goutte en moins de 24h sans avoir recours aux médicaments :

1. L’extrait de graines de céleri : Les graines de céleri contiennent des composés qui peuvent aider à réduire l’inflammation et à éliminer l’acide urique du corps. Pour faire l’extrait de graines de céleri, il suffit de faire bouillir une poignée de graines dans de l’eau pendant quelques minutes, puis de filtrer le liquide. Boire ce liquide plusieurs fois par jour peut aider à réduire les douleurs et les inflammations de la goutte.

2. Le jus de cerise : Les cerises contiennent des composés anti-inflammatoires qui peuvent aider à soulager les douleurs et les inflammations de la goutte. Ce traitement à base de cerises a même été associé à une réduction de 35 % du risque de crise de goutte. Pour faire du jus de cerise, il suffit de presser une poignée de cerises et de boire le jus plusieurs fois par jour. Des études ont montré que la consommation de jus de cerise peut aider à réduire les niveaux d’acide urique dans le corps et à prévenir les crises de goutte.

Qui consulter pour une crise de goutte ?

Conclusion

La goutte est une maladie arthritique chronique qui peut causer une douleur intense et une inflammation dans les articulations. Elle est souvent associée à une alimentation riche en purines et à un mode de vie sédentaire. La goutte peut être traitée avec des médicaments et des changements de mode de vie, tels que la perte de poids et l’exercice physique.

Cependant, il est important de comprendre que la prévention de la goutte est souvent la meilleure approche pour éviter les complications à long terme. Cela peut inclure une alimentation équilibrée, l’hydratation adéquate et la pratique d’un exercice physique régulier.

Et vous ? Avez-vous déjà été diagnostiqué(e) avec la goutte ou connaissez-vous quelqu’un qui l’a été ? Quels sont les changements de mode de vie que vous avez apportés pour réduire les symptômes de cette maladie ?