novembre 3

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Peut-on guérir de la goutte ?

By Nadir Hamel

novembre 3, 2023


La goutte est une maladie inflammatoire des articulations qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. Cette affection est provoquée par un excès d’acide urique dans le corps, qui se cristallise dans les articulations, entraînant une inflammation douloureuse, aussi appelé crise de goutte. La goutte se manifeste le plus souvent au niveau du gros orteil, mais d’autres articulations peuvent également être touchées. Les symptômes comprennent une douleur aiguë, un gonflement, une rougeur et une chaleur excessive de l’articulation.

La goutte est une maladie très douloureuse et parfois invalidante si elle n’est pas correctement traitée. On peut souvent entendre que cette maladie peut être traitée à l’aide de médicaments et de modifications alimentaire, mais est-elle vraiment incurable ? Existe-t-il un moyen de se débarrasser définitivement de cette affection qui affecte considérablement la qualité de vie ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article.

Il est en fait possible de guérir définitivement de la goutte, c’est-à-dire de ne plus subir de crise de goutte. Pour cela, il est nécessaire d’améliorer son système immunitaire pour qu’il puisse de lui-même réduire naturellement le taux d’acide urique et l’inflammation, sans avoir recours à une aide extérieur tel que la prise de médicaments.

Dans les sections suivantes de cet article, nous verrons ce qui cause vraiment la goutte ainsi que les méthodes qui peuvent vous permettre de la guérir définitivement.

Les traitements conventionnels

Avant de s’intéresser à ce qui cause vraiment la goutte, commençons par examiner comment la goutte est généralement traitée de manière conventionnelle. Lorsque vous consultez un médecin pour la goutte, quels types de traitements vous sont généralement proposés ?

Les traitements conventionnels de la goutte visent à soulager la douleur, réduire l’inflammation et prévenir de futures crises en contrôlant les niveaux d’acide urique dans le sang. Voici les traitements les plus couramment prescrits pour la goutte :

  1. Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Les AINS, tels que l’ibuprofène ou le naproxène, sont souvent utilisés pour soulager la douleur et l’inflammation pendant les crises de goutte.
  2. Colchicine : La colchicine est un médicament spécifique à la goutte qui aide à réduire l’inflammation et la douleur. Elle est souvent utilisée en association avec les AINS ou les anti-inflammatoires stéroïdiens.
  3. Corticostéroïdes : Les corticostéroïdes, administrés par injection intra-articulaire ou sous forme de comprimés, sont parfois utilisés pour traiter les symptômes aigus de la goutte. Ils ont des effets anti-inflammatoires puissants.
  4. Médicaments pour la réduction de l’acide urique : Ces médicaments sont essentiels pour la gestion à long terme de la goutte. Ils aident à réduire les niveaux d’acide urique dans le sang, limitant ainsi la formation de cristaux d’urate. Les principaux médicaments de cette catégorie comprennent l’allopurinol et la fébuxostat.
  5. Médicaments uricosuriques : Ces médicaments augmentent l’élimination de l’acide urique par les reins. La probénécide en est un exemple.

En plus des médicaments, votre médecin peut recommander des changements de mode de vie pour prévenir les crises de goutte. Cela peut inclure une alimentation équilibrée, la limitation de la consommation d’alcool, la réduction de la consommation de purines (trouvées dans la viande rouge, les fruits de mer, etc.), la perte de poids en cas d’obésité et une hydratation adéquate.

Ces traitements conventionnels se sont révélés plutôt efficaces pour réduire les symptômes de la goutte, cependant, ils ne sont malheureusement pas suffisant pour la guérir complètement.

En effet, il faut savoir que dans plus de 90% des cas, l’hyperuricémie n’est pas causée par une surproduction d’acide urique mais par un manque d’élimintation de cet acide urique. En d’autres termes, le corps n’arrive pas à se débarraser suffisament rapidement de cet acide urique.

Bien que les médicaments puissent être avantageux pour traiter la goutte, ils se contentent seulement de “réduire” les symptômes de la maladie sans vraiment chercher à la guérir.

Par exemple les médicaments qui visent à réduire le taux d’acide urique tels que le Fébuxostat ou l’allopurinol fonctionnent en inhibant une enzyme du foie responsable de la production d’acide urique appelé “xanthine oxydase”. En prenant ces médicaments vous allez forcément diminuer le risque de goutte puisque vous produisez moins d’acide urique, mais ça ne sera malheureusement pas suffisant pour la guérir…

Étant donné que ces médicaments ne traitent seulement les symptômes de manière temporaire, vous ne pourrez jamais quitter la “zone de goutte”. En conséquence, vous êtes condamné à les prendre pour le reste de votre vie, malgré les effets secondaires qu’ils peuvent causer à votre corps, parfois mortels.

De plus, certains patients ne tolèrent pas ces médicaments, tandis que d’autres continuent de faire des crises malgré leur utilisation.

Vous l’avez compris, la clé pour guérir est d’améliorer notre propre système immunitaire pour que notre corps puisse correctement éliminer l’acide urique dans le sang. Comme il le faisait par le passé…

La vraie cause de la goutte

Il faut savoir que 70% de l’acide urique produit dans notre organisme provient de la dégradation de nos propres cellules. En effet, nos cellules se décomposent constamment, produisant ainsi des purines qui sont ensuite converties en acide urique dans le foie.

Les reins sont justement l’organe chargé de transporter 70% de l’acide urique vers les urines afin de l’éliminer du corps.

Les 30% d’acide urique restants sont issus des purines présentes dans notre alimentation, principalement contenues dans les aliments riches en protéines tels que les viandes et poissons.

Mais qui est responsable de l’élimination de ces 30% d’acide urique provenant de l’alimentation ? Eh bien les études ont montré qu’il s’agit du microbiome intestinal.

Le microbiome fait référence à l’ensemble des micro-organismes, principalement des bactéries, qui résident en majorité dans notre intestin. Il s’agit littéralement d’un écosystème composé de trillion de bactéries et de virus.

Il participe à la digestion des aliments, à la synthèse de certaines vitamines, à la protection contre les pathogènes, au développement du système immunitaire, à la santé mentale et bien plus encore…

Figurez-vous justement que certaines de ces bactéries logées dans votre microbiome ont pour but de convertir les purines issus de l’alimentation en acide urique puis en allantoïne. Et il se trouve que l’allantoïne est une enzyme soluble dans l’eau et ne peut pas se cristalliser dans le sang, contrairement à l’acide urique.

Que se passerait-il à votre avis si vous ne disposiez pas de ces bactéries spécifiques?

Eh bien, les reins se retrouvent alors avec une charge supplémentaire! Et ce pauvre organe n’a pas les capacités nécessaires pour s’occuper de 30% d’acide urique supplémentaire, surtout si vous souffrez déjà d’une insuffisance rénale.

Résultat ?

L’acide urique, n’étant pas excrété à temps par les reins, il commence alors à s’accumuler progressivement dans le sang jusqu’à former des cristaux. En réponse à ces cristaux d’urate, votre système immunitaire va alors tenter de les combattre. C’est là que survient l’inflammation, aussi appelée la fameuse “crise de goutte”!

Pour faire court, la cause réel de la goutte est un dysfonctionnement du microbiote intestinal.

Voilà, maintenant vous savez RÉELLEMENT pourquoi vous continuez de subir des crises de goutte alors que certaines personnes n’en n’ont jamais eu malgré le fait qu’ils consomment des aliments riches en purines.

Mais alors, pourquoi vous ne disposez pas des bactéries protectrices dans votre microbiome ?

Vous pourriez penser que c’est à cause des “gênes” qui vous ont été transmis…

D’ailleurs, beaucoup de personnes pensent que la goutte est une maladie héréditaire et qu’il n’est pas possible d’en guérir. La faute à “nos gènes”.

Vous pouvez certainement vous persuader de cela, et cela vous fera probablement sentir mieux de savoir que c’est le “destin” qui vous a choisi vous et pas un autre pour subir ces atroces crises de gouttes jusqu’à la fin de vos jours.

La réalité est bien différente…

Des études récentes ont montré que les facteurs génétiques, en particulier liés au fonctionnement des reins, ne sont responsables que d’une variation limitée du taux d’acide urique, généralement autour de 6 %. En d’autres termes, même si vous possédez ces gènes héréditaires (ce qui est relativement rare), votre taux d’acide urique n’augmentera que légèrement par rapport à ceux qui ne les ont pas, ne justifiant pas une hyperuricémie et encore moins la survenue des crises de goutte.

En réalité, vous ne disposez pas de ces béctéries tout simplement parce que vous avez contribué aux “facteurs” qui impactent négativement la diversité du microbiome intestinale. C’est justement ce que nous allons voir.

Les facteurs qui impactent négativement le microbiome

Plusieurs facteurs peuvent avoir un impact négatif sur la composition de notre microbiote, notamment :

•L’utilisation d’antibiotiques

•Une consommation excessive de sucre

•Des niveaux chroniquement élevés de stress

•Un régime alimentaire peu varié

•Un mode de vie sédentaire

•Un manque d’hydratation, etc.

Une consommation excessive de sucre sur une longue période est le facteur le plus commun a l’origine de ce dysfonctionnement. En effet, de nombreuses études ont démontré que la surconsommation de glucides simples (surtout le fructose) entraîne des changements majeurs dans la composition et la fonction du microbiote.

Ces sucres simples sont présents en grande quantités dans les aliments transformées tels ques les boissons sucrées (Coca Cola, Sprite…), les gâteaux et sucreries industrielles, jus de fruits sans pulpe. Ils sont égalements présents en plus faible quantité dans les céréales raffinés tels que les pâtes blanches, le pain blanc, le riz blanc…

Ensuite, il faut savoir que tout ce qui modifie radicalement l’environnement intestinal peut altérer considérablement la composition des micro-organismes présents et donc contribué à la goutte. C’est la cas des antibiotiques, bien qu’utiles pour éliminer des infections bactériennes graves, ils ont un effet dévastateur sur les micro-organismes bénéfiques du microbiote, car ils agissent de manière non discriminatoire, affectant tant les bactéries nocives que les amicales.

C’est pourquoi les probiotiques, des bactéries bénéfiques, sont souvent recommandés après une cure d’antibiotiques pour rétablir la flore intestinale. Les prébiotiques, des fibres difficilement digestibles, sont également recommandés, fournissant des nutriments utiles aux organismes probiotiques et contribuant à établir des colonies bénéfiques dans l’intestin, soutenant ainsi de nombreux besoins nutritionnels et de santé du corps.

Le lien entre le microbiome et la goutte

Maintenant, j’aimerai vous faire part de preuves scientifiques qui démontrent cette relation directe entre le microbiote intestinal et la goutte.

La première preuve fait référence à un groupe de chercheurs qui ont découvert que le microbiome des personnes atteintes de goutte était très différent de ceux des personnes en bonne santé. Cette différence ont permis aux chercheurs de diagnostiquer si une personne était atteinte de goutte seulement en analysant les bactéries présentes dans son microbiote intestinal avec une précision impressionnante de 88,9%. (une précision qui serait supérieur à la prise de sang).

Une autre étude montrant le lien direct entre le microbiome et la goutte concerne une procédure appelé la “transplantation de microbiote”, une pratique consistant à prélever le microbiote (matière fécale) contenu dans l’intestin d’une personne en bonne santé pour le transplanter chez une personne atteinte de goutte.

Voici les résultats de cette étude sous forme de tableau:

On peut constater que la fréquence des crises de goutte diminue drastiquement (environ 3x moins de crises de goutte après l’opération).

Bien que cette procédure est encore récente et non recommandée, elle n’en reste pas moins une preuve inéluctable du lien entre le microbiote et la goutte.

Une autre preuve très intéressante concerne une étude qui vise à déterminer l’évolution du risque de goutte après la prise d’un probiotique.

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants, le plus souvent des bactéries bénéfiques, qui, lorsqu’ils sont consommés en quantités adéquates, confèrent des avantages pour la santé en favorisant l’équilibre de la flore intestinale.

L’étude a donc pour but de voir si les effets positifs qu’apporte un probiotique sur le microbiome ont un impact sur les crises de goutte et le taux d’acide urique.

Pour ce faire, un groupe de goutteux à été départagé en 2 groupes: Un groupe témoin et un groupe à qui ont a administré le probiotique Ligilactobacillus salivarius CECT 30632 pendant 6 mois.

Les caractéristiques initiales des volontaires ont été prises avant l’administration du probiotique (voir tableau).

Caractéristiques Initiales des Volontaires Hyperuricémiques (n=30)Groupe Témoin (n=15)Groupe Probiotique (n=15)Valeur de p*
Âge (années)54.2 [52.2–56.2]53.9 [51.9–55.9]0.802
IMC (kg/m2)32.0 [30.5–33.5]31.7 [30.2–33.3]0.784
Nbre de crises de goutte au cours des 9 derniers mois
01 (7%)1 (7%)0.772
15 (33%)7 (47%)
28 (53%)5 (33%)
31 (7%)2 (13%)

On peut noter que 14/15 personnes appartenant au groupe probiotique a subit au moins une crise de goutte au cours des 9 derniers mois.

Voici maintenant un tableau récapitulatif des résultats sur l’effet du traitement probiotique avec Ligilactobacillus salivarius CECT 30632 sur le nombre de crises de goutte et l’utilisation de médicaments liés à l’hyperuricémie ou à la goutte.

Groupe Témoin (n=15)Groupe Probiotique (n=15)p-value
Nombre de crises de goutte   
02 (13%)10 (67%)0.006a
18 (53%)5 (33%) 
24 (27%) 
31 (7%) 
Utilisation d’allopurinol   
Non012 (80%)<0.001b
Oui15 (100%)3 (20%) 
Utilisation de colchicine   
Non1 (7%)10 (67%)<0.001b
Oui14 (93%)5 (33%) 
Utilisation d’ibuprofène et d’AINS   
Non2 (13%)10 (67%)0.004b
Oui13 (93%)5 (33%) 

Comme on peut le constater, dans le groupe probiotique, 10 personnes sur 15 n’ont plus subit de crises sur une période de 1 an, après avoir pris le probiotique. Cela nous démontre bien l’efficacité du probiotique sur la goutte, et donc encore une fois l’impact que peut avoir le microbiome sur la goutte.

Il est intéressant de souligner que parmi ces dix individus, le taux moyen d’acide urique dépassait les 80 mg/L. Malgré leur état d’hyperuricémie, ils n’ont pas éprouvé de crises, ce qui met en évidence que la goutte n’est pas juste une histoire d’acide urique mais également et surtout d’inflammation.

La prise de ce probiotique a donc contribué à stopper ou réduire l’inflammation chronique, et c’est justement ce dont on va parler dans la suite de cet article.

Le rôle de l’inflammation dans la survenue des crises de goutte

Le microbiome ne se limite pas à éliminer l’acide urique; il joue également un rôle primordiale dans la modulation de la réponse immunitaire. En effet, lorsque des cristaux d’urates commencent à se former dans le sang, le corps va alors tenter de les dissoudre en libérant une substance appélée cytokine.

Cette défence immunitaire est très pratique puisqu’elle évite que les cristaux s’accumulent et empêche la circulation du sang. Toutefois, cette défence immunitaire à un prix, et il s’appelle l’inflammation.

L’inflammation est une réaction normale face à une menace dans notre corps, cependant lorsqu’il y a des déséquilibres dans le microbiome, cela peut perturber le système immunitaire de notre corps et contribuer à des réponses inflammatoires excessives. L’inflammation peut alors survenir même lorsque la menace est quasi inéxistante. Elle devient répétitive, on parle d’inflammation chronique.

C’est pour cela que les personnes qui subissent une crise de goutte sont encore plus susceptible d’en subir une autre…

C’est aussi précisément pour cette raison que certaines personnes n’ont pas fait l’expérience de crises de goutte malgré qu’ils sont en hyperuricémie, tandis que d’autres font face à des crises même avec un taux d’acide urique inférieur à 60 mg/L.

Stopper le cercle vicieux de l’inflammation chronique à l’origine des crises de goutte en boucle est donc absolument primordiale si l’on veut prévenir les crises de goutte et guérir de la maladie. Pour y parvenir, il faudrait encore une fois rééquilibrer notre microbiome intestinale.

Comment guérir définitivement de la goutte ?

Nous avons vu que la goutte était provoqué par une hyperuricémie et une inflammation chronique, deux facteurs provoqué par un dysfonctionnement du microbiome.

Pour guérir la maladie, il faudrait donc rééquilibrer notre microbiome pour qu’il puisse à nouveau réguler l’acide urique dans le corps et l’inflammation.

Pour favoriser la santé de notre microbiome, voici certains facteurs positifs :

•L’exercice régulier

•Une hydratation suffisante

•La prise de probiotiques et prébiotiques

•Une consommation élevée de fibres

•Une alimentation équilibrée, colorée, variée et diversifiée.

Ces éléments contribuent à soutenir les “bons” micro-organismes.

Maintenant, la façon la plus simple, la moins coûteuse, la plus naturelle et sans risque de rééquilibrer son microbiome consiste à adopter un régime anti-goutte.

Conçu spécifiquement pour une guérison à long terme, ce régime agit en :

•Rééquilibrant le microbiome intestinal avec des aliments riches en probiotiques, prébiotiques et fibres alimentaires.

•Réduisant la production d’acide urique en privilégiant les aliments pauvres en purines et en fructose.

•Optant pour les glucides complexes plutôt que les glucides simples.

Des études ont démontré que ce régime pouvait abaisser le taux d’acide urique d’environ 20 mg/L et réduire le risque de goutte de 300% en seulement 6 mois.

Pour accéder gratuitement à ce régime, vous pouvez cliquez ici.

Si vous voulez augmenter vos chances de guérison, vous pouvez prendre également des suppléments de probiotiques. Je recommande la marque Floracare puisque leurs produits sont vérifiés et testés en laboratoire, ce qui n’est pas le cas de tous les marques. Ils offrent justement un probiotique qui contient la bactérie Ligilactobacillus salivarius CECT 30632 dont on a pu voir l’efficacité plus haut. Pour le commander, cliquez simplement ici.

Sources:

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Recevez le régime anti-goutte pour réduire le taux d'acide urique et les crises de goutte!